Auteur/autrice : Catherine Hardy

Je suis en colère contre Le Père Castor

Je ne suis pas en colère  contre le « vrai » Père Castor, celui qui défendait les idées de l’Ecole Nouvelle, celui qui vient de gagner les honneurs de l’Unesco. Même si certains titres peuvent être critiqués de nos jours pour l’image qu’ils donnent de ces « bonnes ménagères » que sont Poulerousse, la Vieille de Roule Galette, ou cette jeune fille qui fait des gâteaux et joue très bien du piano, bonne à marier donc, dans La plus mignonne des petites souris…

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Pour une fête où il y a pas mal de petits enfants

Pour une fête de famille, j’ai offert un costume « tête et queue » à chacun des petits enfants (sauf le bébé).

Tout le monde s’est coiffé avec sa tête d’animal avec joie, a scratché la queue autour de sa taille, et les petits enfants intimidés sont devenus de joyeux animaux sauvages ou câlins. Il y assez de modèles pour que chacun ait le sien, et cela met aussitôt une bonne ambiance.

Les « têtes et queues » ici

 

Les boîtes de peinture dans un petit théâtre parisien

Cette année nous créons Les Boites de Peinture, d’après un conte du chat perché de Marcel Aymé. Nous l’avons présenté à Orly, invités par les ludothèques, devant 75 personnes (en 2 séances car nous jouons devant 50 personnes maxi) et… tout le monde était content. Il y a même des enfants qui sont restés pour les 2 séances !

Nous l’avons également joué le samedi 9 décembre dans le théâtre EL Clan Destino 18 rue des Envierges Paris 20eme.

Delphine et Marinette font de la peinture, malgré l’interdiction des parents, et font le portrait des animaux de la ferme… Une histoire racontée par Catherine Hardy et Brieuc Segalen pour les enfants à partir de 4 ans et sans limite d’âge pour les grands.

 

La lanterne d’Halloween

La citrouille était un navet

Jack’o Lantern, un ivrogne irlandais, se trouva à plusieurs reprises face au diable, qui, bien entendu, voulait prendre son âme. Une première fois, dans un pub, il demanda au diable de lui payer un dernier coup avant de lui donner son âme. Le diable se transforma en une pièce de monnaie pour régler la note, et hop ! se retrouva coincé dans la poche de Jack par une petite croix d’argent. Il palabra et obtint que Jack le libère, lui accordant en échange de sa liberté un sursis de 10 ans. Dès que le délai fut passé, le revoilà, en plein milieu d’un champ, réclamant l’âme de Jack ! Aide moi d’abord à attraper cette pomme, demande Jack en le hissant sur son dos. Le diable s’empare de la branche de pommier, et Jack pendant ce temps grave une croix sur le tronc de l’arbre. Coincé maintenant dans le pommier, le diable ! Il jure alors de ne jamais prendre l’âme de Jack, qui efface la croix sur le tronc. Jack vit enfin tranquille, mais toujours ivrogne, c’est pourquoi il se voit refuser l’entrée au Paradis à sa mort. Il veut donc rentrer en Enfer, mais le diable ne peut l’accueillir sans se parjurer. Jack est condamné à errer dans les ténèbres. Le diable, plutôt gentil, lui donne une braise du feu de l’Enfer pour faire un peu de lumière. Jack évide un navet, qu’il était en train de grignoter, pour déposer la braise à l’abri du vent et s’en faire une lanterne.

La tradition celte est d’aller de maison en maison avec une lanterne creusée dans un navet, pour la fête de Samain, aux derniers jours d’octobre, par empathie avec tous les trépassés, à moins que ce ne soit par peur de les rencontrer.

Emigrant massivement vers l’Amérique, au milieu du XIXème siècle, suite à une grande famine, les irlandais emmenèrent avec eux la tradition de Jack’o Lantern, mais, ne trouvant pas de navets, les remplacèrent par des citrouilles. Photophores improvisés, troués de manière à laisser passer la lumière, et les faces rigolotes ou inquiétantes sont apparues.

En savoir plus sur Halloween et les citrouilles

Jeu en peinture

Jeudi dernier, nous avons proposé un petit jeu dans l’atelier de peinture. À côté des pots de peinture, il y avait des mots écrits sur des post-it. Les enfants en tiraient trois au hasard, ou bien ils les choisissaient, et ces mots servaient de thème à leur peinture.

C’était un  jeu de Français Langue Etrangère, mais on peut très bien jouer à ça sans chercher à améliorer son vocabulaire, cela permet de ne pas se trouver « sec » devant la feuille blanche sans pour autant se voir imposer un thème par l’animateur.

Le Théâtre AETRE prépare un nouveau spectacle

En plein travail pour la création d’un spectacle de marionnettes, Les Boites de Peinture, d’après Marcel Aymé. Une re-création en fait, car nous l’avons joué il y a longtemps. On change la structure, les costumes, la mise en scène.On ne change pas l’histoire de Marcel Aymé, qu’on adore, ni la manipulation que nous avions inventée pour que Delphine et Marinette puissent peindre pour de vrai. « Première » en octobre.

 

Doudou retrouvé !

Aujourd’hui retrouvailles joyeuses grâce à AETRE ! Anne nous écrit :

« Ma commande est destinée à un petit garçon désespéré parce que sa taupe a disparu il y a presque 2 ans et qu’il a encore des moments de grande tristesse lorsqu’il y repense.

De mon côté je cherche à retrouver la même taupe depuis lors.

Et mon obstination a payé puisque le l’ai enfin retrouvée sur votre site.

Voilà l’histoire de Taupec. » 

En vrai, Johanna, la créatrice de la taupe, l’a baptisée Oscar, mais Taupec c’est bien joli !