Vos petits messages

Vendre sur internet, ça a un côté magique, ludique

Tout d’un coup quelqu’un, en province, ou en banlieue, peu importe, quelque part, nous découvre et nous envoie une commande…Comme nous ne sommes pas les rois de l’organisation ni du marketing, vraiment on ne sait pas comment vous êtes arrivés jusqu’à nous. Mais vous êtes là, et parfois même vous revenez, comme de lointains amis…

À lire votre commande, nous nous amusons à deviner qui vous êtes. Des grands-parents (comme nous) ? Une toute jeune maman ? Une tante, un oncle, une marraine ? Vous nous glissez quelquefois gentiment un indice : « ne joignez pas la facture, c’est un cadeau pour ma filleule ». Bon, nous ferons un emballage cadeau.

D’après les produits commandés, nous jouons encore aux devinettes. C’est pour qui ? 1, 2 ou 3 enfants pour ces 3 pyjamas ? Le jeu pour nous est alors de trouver le petit geste qui vous fera plaisir. Une petite carte, parfois une toute petite surprise de la part d’AETRE.

Vendre sur internet, ça pourrait paraître anonyme, glacial, mécanique, inhumain… pour nous, ça a un côté magique parce que vous nous envoyez des messages  en retour, et vous n’imaginez pas comme ça nous fait plaisir !


Valeria  Vi ringrazio per la correttezza e velocità di spedizione degli articoli da me ordinati.
La cura con cui allestite il pacco è molto piacevole e non usuale.
Grazie anche per il dono del segnalibro coniglio.
(Merci pour l’exactitude et la rapidité d’expédition des articles que j’ai commandés.
Le soin avec lequel vous préparez le colis est très agréable et peu commun.
Merci aussi pour le marque-page lapin.)

Danielle Nous avons reçu le colissimo, ce midi et nous vous en remercions. Nous avons découvert son contenu avec du rêve plein les yeux: les marionnettes, le projecteur, muni de piles, le marque-page en cadeau et votre gentille carte. Nous sommes très satisfaits par votre envoi.

Murielle : Bonjour Catherine. Merci pour la livraison et aussi pour le cadeau marque page ! Les pyjamas sont très mignons, mes petits fils vont adorer.

Amélie : Tous les pyjamas commandés rencontrent un franc succès… J’espère que tout va bien pour vous et votre famille. Merci

Amélie (encore) : Que d’attentions! Des cadeaux joliment emballés… une carte… un bonus… C’est vraiment adorable de votre part, surtout quand on ne peut être présente à l’anniversaire de sa filleule… Un grand merci

Shirley : Merci beaucoup pour l’emballage et le petit cadeau. Le destinataire est ravi.

Fabienne : J’ai tout reçu impeccable Merci.

Sophie : Le heaume est bien arrivé et merci pour les magnifiques plumes ! Cela va faire un heureux !

Hervé : J’ai réceptionné ce jour le projecteur d’ombres ainsi que le petit cadeau et la belle carte. Je tenais à vous en remercier et suis stupéfait par votre joyeuse correspondance que l’on ne retrouve pas sur certains sites (Voyez qui je veux dire). Je conserve précieusement votre adresse et la communiquerai auprès de mes ami(e)s. Encore merci.

J’aime ces sourires que nous échangeons ainsi.  Merci.

 

 

Résidence au théâtre national de Belfort

Nous avons été sélectionnés par l’équipe de l’Académie Européenne des Marionnettes de Belfort, pour partir une semaine en résidence, avec Enzo Mancuso, pour apprendre à fabriquer (et manipuler) des marionnettes siciliennes !

Voici le petit film que nous leur avons envoyé pour nous présenter :

 

Après huit jours de travail intensif, avec une dizaine de marionnettistes, venus d’Italie, d’Espagne et de Belgique, devenus très vite nos amis, nous avons réalisé deux marionnettes siciliennes, deux Pupi traditionnelles de Palerme.

Le déguisement et les autres, être ou paraître

En cette époque de Carnaval, on se déguise pour parader, défiler, se lâcher… On est un autre pour la galerie, on peut se permettre de dire des bêtises, de faire des choses incongrues. On déploie des trésors d’imagination pour créer un costume loufoque ou magnifique, faire rire ou rêver.

Dans le quotidien des jeunes enfants, on n’a pas besoin du regard des autres pour se déguiser. Au contraire, ce regard gêne. Celui qui observe les joueurs, à moins qu’il ne sache se montrer très discret, ouvre une brèche dans le jeu. Il suffit de quelques accessoires pour être un  autre, pirate ou naufragé, ours ou chien, et le couffin devient bateau… Le jeu risque de se briser si un adulte, admiratif de tant de liberté, prend les joueurs en  photo. Conscients d’être observés, ils feront alors semblant d’être, non un ours et un chien dans un bateau, mais des enfants qui jouent à être un ours et un chien.

Souvent, pourtant, les enfants font appel à de plus grands pour se déguiser. Ils ont besoin d’un coup de main pour attacher un costume, trouver des accessoires, ils ont besoin d’encouragements, de complicité bienveillante. Ils se voudraient Aladin ou Reine des neiges et ne savent pas comment s’y prendre. Entre pairs, pas de souci, ils s’entraident et la phase de déguisement est vite dépassée, l’aventure ludique commence.

En revanche, le rôle d’accompagnateur n’est pas facile. On s’amuse à habiller l’enfant selon son désir, qu’on soit bon en couture ou capable de fouiner et de transformer cartons et tissus en matériaux de rêve. Mais jusqu’où l’accompagner ? « Te voilà déguisé, maintenant joue ! » ou, pire, « maintenant joue, je te regarde ». Nous avons beau y mettre toute notre tendresse, toute notre admiration, le jeu de faire-semblant se perd. Le jeu narcissique prend sa place. On court se regarder dans un miroir. Et la séance de déguisement se termine en photos sur un smartphone.

Quand la marionnette ouvre la bouche…

Quand la marionnette ouvre la bouche, elle grimace et se met à parler, à chanter peut-être, et c’est drôle…

La marionnette permet aussi de dédramatiser, de débloquer, de dépasser un obstacle.

Par exemple, imaginez un enfant qui ne veut pas manger (on a tous connu ça), voilà le chien qui ouvre grand la bouche pour avaler le contenu de la cuiller à sa place… et, après quelques va-et-viens entre l’enfant le chien, la soupe est avalée…

Imaginez un enfant qui boude et ne veut pas parler,, peut-être bien que le renard pourrait le faire rire et l’aider à s’exprimer ?

Imaginez un enfant qui refuse de se laver. La marionnette gant tient le savon dans sa bouche, et hop ! on se savonne !

 

Marionnette en tissu éponge bio, qui ne pose aucun problème d’entretien puisque c’est aussi un gant de toilette, vingt animaux sympathiques, à choisir dans la boutique AETRE et deux tailles, pour une grande ou une petite main.

Toujours vivant

C’est reparti ! Nous avons joué Le roi aux concombres doux à Laon le 18 juin. L’aontraide est un nouveau lieu qui s’est créé pendant la pandémie, et se construit peu à peu, à quelques pas de la cathédrale, avec une coopérative, des ateliers divers, une cantine, un coin café, dans une belle maison de la cité médiévale. C’était leur premier spectacle et notre première veillée de l’année. Grand sourire derrière nos masques !

La boîte de Pandore

Nous faisons partie d’UNIMA, l’association internationale de la Marionnette, c’est comme ça que nous avons appris qu’ UNIMA Korea (l’association des marionnettistes de la Corée du Sud) organisait un événement en partenariat avec les papiers coréens HANJI. L’idée était de faire découvrir aux marionnettistes la texture, les couleurs, la tenue, les transparences de ce papier, et surtout de donner à tous les créateurs, en panne à cause du Covid 19, l’occasion de se mettre au travail avec joie. Bravo pour cette idée, qui a réuni plus de quarante compagnies de théâtre de marionnettes, d’une vingtaine de pays, dans le monde entier.

Il fallait réaliser en marionnettes un film de deux minutes trente (maximum), en utilisant du papier HANJI ( ce papier Coréen particulier), pour les personnages ou les décors, sur le thème de l’espoir, dans un monde touché par la pandémie…

Nous avons reçu les feuilles de papier le 1er mars, la vidéo, sous-titrée, devait être remise le 30 mars. Un mois, c’est court, et 2 minutes 30 aussi …

Nous avons donc passé le mois de mars à créer la petite histoire que voici, inspirée par le mythe de la Boîte de Pandore :

 

Nous n’avons pas gagné, mais nous avons rencontré par zoom la plupart des participants, et les membres d’Unima Corée, et pu voir les 40 créations, c’est une expérience intéressante… Et…. c’est notre film préféré qui a eu le Grand Prix : c’est une histoire où tout est petit, une petite personne et son petit espoir…